Contradictions
Regardez-moi ces gens plongés dans
la richesse
Exploitant sans vergogne
ouvriers et paysans,
Ils restent bras croisés, étalent leur paresse
Et laissent plus tard des biens à leurs enfants.
Regardez ces paysans qui gémissent et pleurent
Et grelotent de froid et grimacent de faim
Et qui peinent pourtant le soir et le matin
Quand ils
nfen peuvent plus, ils pourissent et meurent.
Douloureux contraste
qui fait frémir les coeurs!
On frémit en pensant
à toutes ces misères.
Quoi? Sfentre-dévorer alors qufon est des frères
Et lfon doit sfentrfaider
dans nos communs malheurs.
Levons-nous! Levons-nous,
passons à la rage
Ceux qui sucent le
sang du paysan travailleur
Songeons aux ouvriers,
à leur noble courage
Et luttons, mes amis pour un monde meilleur.